Portés par l’enthousiasme que suscite l’arrivée des JO à Paris, nous avons choisi de vous parler d’une demande de brevet original s’il en est, dans le domaine de la natation : la machine à nager !
Déposé en 1909 par les Américains William H. Young et Oscar B. Lyon, ce brevet dévoile plus exactement des améliorations aux “gilets de sauvetage et machines à nager”, à une époque où une faible partie de la population savait nager. Partie d’une bonne intention – nous sauver la vie en cas d’accident sur l’eau – cette invention n’en reste pas moins assez amusante.
Il s’agit donc d’une sorte de gilet de sauvetage qui s’attache au torse avec des sangles et qui comprend un compartiment hermétique flottant, une quille similaire à celle des bateaux, un mécanisme de propulsion avec une hélice, ainsi qu’une manivelle et des poignées.
Lorsque l’utilisateur tombe à l’eau, en cas de naufrage par exemple, il n’a qu’à attraper les poignées et mouliner pour s’éloigner rapidement et se mettre à l’abri de l’aspiration créée par le bateau qui coule. Pratique !
Bon, on ne va pas vous mentir, on doute fortement que les vacanciers en croisière ou les pêcheurs se baladent toute la journée avec ce genre de pédalo portatif plutôt imposant. Mais le texte prévoit aussi l’utilisation récréative. Alors, motivés pour faire trempette ? Qui sait, avec ça vous irez peut-être plus vite que Florent Manaudou !
Sauf si ça fait plouf.