Une nouvelle perle ce mois-ci avec ce brevet américain tout à fait effrayant. Il s’agit d’un squelette extracteur non pas de jus mais d’aveux, destiné à être utilisé avec les criminels.
Pour le remettre dans son contexte, la demande de brevet a été déposée en 1927, à une époque où la technologie n’était pas aussi avancée qu’aujourd’hui.
Elle vient protéger un “appareil pour obtenir les confessions des criminels et les enregistrer photographiquement”. Une vraie révolution à une période où il était à la mode de réfuter ses aveux en accusant la police d’intimidation… sans preuve du contraire ! Mais ici, l’inventrice, Mme Shelby, va encore plus loin…
Tout d’abord, le suspect est isolé de son “inquisiteur”, chacun étant dans un espace différent séparés par une cloison. Sur cette cloison est fixé… un squelette ! Pas un vrai, rassurez-vous, mais l’idée est de pouvoir créer des effets illusoires pour mettre en scène un personnage surnaturel et impressionner les suspects. Imaginez donc : la pièce est plongée dans le noir et des ampoules sont installées sous et au-dessus du squelette pour faire comme s’il s’agissait d’une “apparition”. D’autres ampoules, bleues et rouges, sont situées dans les yeux, la rouge visant à donner au squelette une “lueur horrible surnaturelle”. Et pour ajouter un peu à l’horreur : les ampoules clignotent pendant l’interrogatoire ! Aucun doute, les suspects vont craquer !
Là où c’est plus ingénieux, c’est que dans le crane du squelette est cachée une caméra qui enregistre visuellement les confessions (par le nez), ainsi qu’un système d’enregistrement audio basé sur la lumière : lorsque le suspect parle, il produit des ondes sonores qui font varier l’intensité de l’ampoule bleue, et le tour est joué !
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